BALIMAYA
Julien ANDRÉ, compositions, djembé, batterie
Ibrahima DIABATÉ, tambours dounoun, luth ngoni
Boris BLANCHET, saxophones
Philippe BUSSONNET, basse
Vincent LIMOUZIN, vibraphone, marimba
Mercredi 7 août à 18h00
Foyer culturel, L’Argentière-la-Bessée
Diala
Ikko
Kayira 2
Hamana
Lamban
Maé
L'enfant qui rit à l'envers
Cortège
Artefact
Kayira 1
Entre percussions d'Afrique de l'ouest, jazz et improvisation, les musiciens de Balimaya s'expriment dans une langue commune. Balimaya est une rencontre entre les percussions d'Afrique de l'ouest et le jazz. Des dynamiques puissantes, des timbres contrastés et une subtilité rythmique fédèrent les musiciens dans un langage commun : celui de l’improvisation.
Dans les langues mandingues d‘Afrique de l’Ouest, Balimaya signifie «parenté», «fraternité». C’est cette idée de famille au sens large, d’amitié, de solidarité, que j’ai voulu exprimer dans ce disque - une « famille » réunie autour du duo de percussions que je forme avec Ibrahima Diabaté, mêlant djembé, dundun et batterie. Notre collaboration a débuté en 1994 à Bamako et s’est poursuivie à Paris. Elle nous a permis de développer ensemble une façon de combiner les jeux un peu « tout terrain », dans un éventail allant du style formaté des cérémonies traditionnelles à l’improvisation la plus libre.
Inspirée par ma pratique du jazz et de l’improvisation, elle prend aujourd’hui une nouvelle direction. L’album Balimaya se nourrit de rythmes mandingues joués pour la danse. Ils ne sont pas repris dans leur format originel mais demeurent néanmoins une source d’inspiration, pour créer une musique où les voix s’entrecroisent. Basse, saxophone, vibraphone et marimba se joignent à cette famille, dans des compositions pensées comme des jeux, variant grooves, timbres, dynamiques, ouvrant la voie à l’improvisation.
Balimaya vient pour la première fois à Musiques en Écrins.
Balimaya en studio